Paroles de représentant

Guillaume Paris, représentant familial en CCAS

Représentant familial dans plusieurs CCAS de la Manche, il témoigne de son expérience et de sa place au sein du Conseil d'Administration mais aussi de sa vision de la défense des familles.

Paroles de représentant

Guillaume Paris

Représentant familial en CCAS dans la Manche (50)

Je suis représentant familial au sein de 4 CCAS : celui de Valognes (6 800 habitants), Flamanville (1 800 habitants), Saint-Vaast-la-Hougue (1700 habitants), et Sainte-Mère-Eglise (3 000 habitants).

Ces CCAS interviennent dans des domaines variés : aides financières directes, gestion d’une résidence services pour personnes âgées, voyages intergénérationnels, aides au permis de conduire, repas des aînés, colis de nourritures et bons alimentaires, attribution de logement sociaux. J’y siège depuis 2020 mais j’avais déjà siégé en CCAS dans un autre département entre 2008 et 2016.

Pour moi, défendre les familles, c’est faire écho à leurs différents besoins dont on peut avoir connaissance pour notre implication en association familiale, évoquer et susciter des partenariats avec d’autres acteurs sociaux locaux, apporter une expérience aux élus parfois nouveaux qui ne connaissent pas toujours les dispositifs existants en complément du CCAS, apporter un regard extérieur pour aider à l’impartialité et la réflexion. A titre personnel, le rôle de représentant familial m’apporte un bon complément à mon activité professionnelle car je rencontre des personnes et des situations totalement différentes.

La difficulté, mais qui est aussi un moteur, c’est justement la diversité des représentations et domaines d’intervention, qui demandent de se former et se renseigner pour gagner en compétence et en pertinence dans cette défense des familles. Représenter les familles au sein des CCAS des communes où je ne réside pas (je vis à Valognes), est particulièrement intéressant car j’apporte un regard plus neutre. En effet, dans les petites communes avec des élus de longue date, les personnes connaissent depuis longtemps les familles et certains a priori sont parfois ancrés et influencent le débat. »

La difficulté, mais qui est aussi un moteur, c’est justement la diversité des représentations et domaines d’intervention, qui demandent de se former et se renseigner pour gagner en compétence et en pertinence dans cette défense des familles